Comment le divertissement a-t-il évolué au cours du temps ?: Moyen Âge (476 à 1492)

Loisirs et divertissement au Moyen Âge (476 à 1492)

Avec la fin du monde antique, les loisirs de l’Antiquité tombent en désuétude et les bâtiments qui les abritent disparaissent ou sont affectés à d’autres usages.

Au Moyen-Âge, les jours chômés sont nombreux, surtout en ville. Le travail est suspendu tous les dimanches et lors des fêtes qui jalonnent le calendrier liturgique lui-même régi par les contraintes agricoles. Au total, on dénombrait près de 100 jours de fêtes par an. Il n’y avait pas de congé en dehors des fêtes religieuses.

Dans la ville médiévale, la palette des activités de délassement est peu variée et il n’existe pas de locaux pour les accueillir. Les représentations théâtrales, par exemple, se déroulent sur le parvis des églises. Les bals sont organisés dans un pré ou dans une simple grange. Le lieu de détente par excellence est la taverne. Les gens s’y rendent moins pour boire que pour deviser entre amis ou se livrer à des jeux de sociétés. Les plus sportifs jouent aux quilles dans la cour ou dans la rue.

Les fêtes consistent généralement en un festin accompagné de danses et de chants. Ces fêtes sont habituellement un défoulement collectif. Le plus belle exemple reste le carnaval, mais il y a aussi les mariages, les communions, les baptêmes, les enterrements, etc.

Les nobles ont des loisirs semblables, mais plus raffinés. Le festin est agrémenté de ménestrel et de trouvères. La danse se conforme à une chorégraphie plus élaborée. De manière générale, la noblesse conserve de ses origines guerrières le goût des exercices physiques. Elle aime la chasse sous toutes les formes et apprécie les tournois.

La société au Moyen-Âge ne peut être considérée comme une société de loisirs mais plutôt comme une société de type religieuse. La religion détermine les activités journalières.